Nous venons de recevoir les premières platines du constructeur Bergmann Audio.
Mais qu’est ce que c’est que cette machine encore ?
Une platine vinyle…. Mais une platine très spéciale qui utilise un bras tangentiel couplé à une technologie sur coussin d’air.
Vous avez dit frottements ? Et bien réduits quasiment à néant autant sur :
-Les efforts radiaux et axiaux dans les sillons du vinyle.
-Le plateau qui doit aussi son équilibre au coussin d’air.
-Le bras qui coulisse sur coussin d’air.
Un emballage avec un puzzle de polystyrène haute densité, la Bergmann Magne voyage en toute sécurité !
Ci-dessus on observe un orifice par lequel sera insufflé l’air pour mettre le plateau en sustentation.
C’est le perçage juste en haut en gauche de l’axe du plateau.
En bas à droite, les sélecteurs de vitesse 45t et 33t ainsi que le réglage fin de la vitesse.
La Magne montée, sublime dans sa finition noir mat.
Une qualité de finition irréprochable.
Pour le montage de la cellule, Bergmann fournit un gabarit qui vous permet d’aligner le stylet à hauteur de l’axe de rotation.
La Bergmann Magne accompagnée de sa pompe à air.
Ci dessus l’arrière de la Magne, avec un ajustement de la quantité d’air sur le plateau indépendante de celle soufflée sur le bras tangentiel.
Pour nos essais nous avons sélectionné quelques vinyles, dont le fameux 33t de Joe Jackson « Body and Soul ».
Matériel de test:
-Enceintes Wilson Audio Alexia
-Électroniques Karan Acoustics: KAS 600 et KAL Référence
-Préampli phono Audio Research SP20
-Cellule Ortofon Cadenza Black
-Câblage intégral en Esprit Gaia.
Première mise en service, la pompe est très silencieuse et peut tout à fait rester dans la pièce d’écoute, c’est une bonne nouvelle, nous avions cette crainte avant de la recevoir.
Pour les plus exigeants d’entre vous qui veulent un silence absolu, Bergmann fournit un tuyau assez long pour mettre la pompe dans une pièce adjacente à votre salon. Ici, nous n’en n’avons absolument pas ressenti le besoin.
La montée en vitesse est assez rapide: on atteint les 33T en 5 secondes. Pour l’arrêt ce n’est pas immédiat ce qui nous prouve que les frottements sont quasi nuls sur cette technologie.
La lecture commence… Au bout de 15 secondes environ, tout le monde se regarde dans l’auditorium.
Nous avons à faire là à une lecture rare… Une continuité et un silence dans la musique que nous n’avions jamais entendus jusque-là !
La voix de Joe Jackson est puissante, limpide, on ressent le chanteur prendre sa respiration et s’appliquer devant le micro du studio d’enregistrement.
Les attaques de batterie sont d’un réalisme à faire pâlir les platines vinyle de référence, la batterie est tout simplement « vraie » !
Une émotion rare, un produit pour l’émotion musicale !
Nous finissons nos essais en mettant quelques platines à bras classiques, l’écart est significatif, sur la Magne aucun registre n’est mis en avant, aucune chanteuse ne se met à crier et cela sur la totalité du disque.
Les écarts deviennent énormes sur les dernières pistes du vinyle où les erreurs de lecture sur les bras classiques deviennent importantes.
L’utilisation du vinyle devient enfin simple:
-on ne se demande plus si tout est bien réglé, notamment l’inclinaison de la cellule qui pose de vrais problèmes.
-on parvient à se mettre très aisément en début de piste sélectionnée.
Quelle classe, quel charme, nous attribuons à cette platine un 9/10 bien mérité.
Nous limitons volontairement la note car même si c’est absolument sublime, les modèles Sindre et Sleipner vont encore plus loin (axe du plateau aussi sur cousin d’air, système d’aspiration du disque…)
Une platine pour se détendre sur la musique et ne plus penser à la technique !
Enfin pour finir une petite vidéo de 35 secondes qui vous donnera un aperçu.
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